Qu’est-ce que le Bureau des contre-falsifications (BCF) ?


Bousculant depuis plus d’un siècle les préjugés des religions et des idéologies, les sciences de la vie subissent régulièrement un certain nombre de falsifications.


La vulgarisation médiatique, qui façonne les opinions occidentales et mondiales, est le nœud stratégique de ces manœuvres. La technique privilégiée des falsificateurs est l’omission volontaire des travaux scientifiques les plus dérangeants pour la doxa. Mais, lorsque la pression de la vérité devient trop forte et que l’on ne peut plus passer sous silence les conclusions de la recherche, des méthodes plus subtiles apparaissent : trahison discrète des textes originaux, travestissement des données, déplacements d’interprétation, survalorisation de travaux secondaires, arguments d’autorité issus de sommités scientifiques sans expertise réelle sur le champ concerné, insinuations malveillantes, condamnations morales, procès d’intention, etc. Les falsificateurs profitent de la rareté des traductions et de la difficulté d’accès des sources, le plus souvent anglo-saxonnes.


Le Bureau des contre-falsifications (BCF) a été créé par les Mutants en vue de lutter contre cette déformation médiatique des vérités scientifiques. Le principe est simple : tout article de presse suspect fait l’objet d’une contre-expertise. Si la falsification est avérée, un communiqué ou un rapport est publié, avec relevé complet des erreurs, des mensonges ou des omissions. Dans chaque cas, le BCF établira les vraies références disponibles dans le champ scientifique, afin que les lecteurs puissent ensuite se faire une opinion par eux-mêmes.


Si vous avez connaissance de telles falsifications médiatiques, merci d’envoyer les documents complets et référencés au BCF, à des fins de contre-expertise.


Les communiqués et des rapports seront publiés sur le site des Mutants. Ils seront par ailleurs adressés à 650 journalistes et éditeurs francophones, afin que les manœuvres des falsificateurs soient connues par leurs pairs.

Le Conseil Nocturne,

23 mai, an II